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 ANGE-CADÔR ☆ i've tasted blood and i want more.

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Thìoban Noah Yvancoke jr
Thìoban Noah Yvancoke jr

Posts : 16
groupe : redeemers.
Pouvoir : télépathie télékinésie pyrokinésie contrôle mental clairvoyance
Job : portier.

ANGE-CADÔR ☆ i've tasted blood and i want more. _
MessageSujet: ANGE-CADÔR ☆ i've tasted blood and i want more.   ANGE-CADÔR ☆ i've tasted blood and i want more. EmptyMar 28 Juin - 16:58

ANGE-CADÔR ☆ i've tasted blood and i want more. Loul10

C'était une soirée étrange. Minuit. Je regarde les bancs en face de moi. Une église, c'est silencieux. Des chuchotements. « Arrête, Jeremiah.. ça ne sert à rien. » Je ne me tourne pas, ferme les yeux, joins les mains en poing. Je baisse la tête, pose mon front sur mes phalanges en adressant des paroles silencieuses. « Sois raisonnable, Lisa. » « Je refuse d'être raisonnable. Pas ici. » Quelques regards frustrés car elle a haussé le ton. Je ne m'en occupe pas. Jeremiah est à côté de moi, il la force à rester assise. Ils me troublent, à trop parler, à ne pas agir. C'est idiot. Lisa a des larmes dans la voix quand elle dit : « Je vais mourir, de toutes manières. » Et c'est au tour de Jeremiah de fondre en larmes. Je rentre chez moi. Je suis sur le lit de la chambre d'hôtel, regarde le plafond. Je sais quoi faire, mais pas comment. Je regarde par la fenêtre. La vie découle lentement, et moi je suis en train de devenir mélancolique à cause de quelqu'un que je ne connais ni des lèvres, ni des dents ni d’Ève ni d'Adam. Putain.

Ce soir, je suis sorti. Ça fait une semaine que Lisa et Jeremiah reviennent chaque soir et que ce dernier fond en larmes de désespoir. J'ai envie de lui dire que ça ne sert à rien. Mais j'ai une autre solution. J'ai déjà fait ça. Une fois. Avec Rys. Car elle allait vraiment mourir, sinon. Elle avait une blessure à arme blanche ; quelque chose qui aurait pu s'infecter et la tuer à petit feu. Bref. J'étais un justicier. Enfin, j'aimais bien penser que j'en étais un. En tout cas, je sais que j'en ai pas l'air, là. Je suis habillé... et bien, je suis habillé comme un gigolo. J'ai un peu honte. Un peu. Mais je me dis que c'est pour le bien de tout le monde. Je n'ai plus de sang de vampire. Et il est devant moi. Je l'ai charmé, assommé, attaché, un peu maltraité. Par soucis de m'amuser, il n'a plus de haut. Balancé plus loin. Moi, je suis accroupi dans mon coin, en train de stériliser l'aiguille de la seringue. Je le sens remuer. Les chaînes d'argents autour de ses poignets cliquètent. Il peut toujours essayer de forcer, ça rentrera dans sa chair et lui fera atrocement mal. Je l'ai foutu dans la baignoire. Sa tête est accrochée à cette aide pour personnes âgées, que j'ai aspergé de peinture à base d'argent pour éviter qu'il la prenne à pleines mains. Ses poignets sont attachés au robinet. Sa tête est dessous, ainsi, si ils tirent sur ses bras, l'eau coule et le noie. Ses pieds sont liés, j'ai plié ses genoux et sa cuisse touche son péroné. J'ai serré les liens avec rage. J'ai passé un bâton de fer là où deux maillets se rejoignent. Il n'a pas intérêt à forcer où il est mort. Je lui ai enlevé ses chaussures et ses chaussettes, et ai placé des échardes partout parterre. Moi, je garde mes Converse. Il ne s'est pas encore réveiller. Je crois qu'il bouge dans son sommeil car il sent l'argent sur sa peau ; froid et meurtrier. Je ne connais pas son nom. Je m'en fiche.

J'attends à côté de lui avec calme, pose une fesse sur le rebord de la baignoire et le regarde. Du bout du doigt, je caresse son torse couleur ivoire. Je fais le contour des muscles, des pectoraux, de tout ce qui me passe sous la main. Quand enfin, il ouvre les yeux. Me regarde. Il semble me dire : T'es qui ? Je souris. « Si tu bouges, t'es mort. » je souffle d'une voix suave. Une voix suave, oui, mais froide. Je l'ai empruntée toute la soirée. Pour lui parler, le séduire. J'ai laissé mes doigts, comme un peu plus tôt, lui toucher le torse, dans des petits caresses douces et normales. Enfin non, pas normales. Puis, je l'avais accompagné ici, au-dessus de la petite pièce enfumée au mépris de la législation, faisant entendre que j'allais le laisser me prendre du sang. « Viens, bel ange.. viens.. » Et je m'étais éclipsé pour tout préparer dans la salle de bains, prétextant.. une préparation mentale et physique. Et quand j'étais revenu, je l'avais assommé avec un bâton. Il s'était affaissé. Non sans mal, je l'avais mis dans la baignoire, prenant soin de ne pas l'amocher et j'avais préparé mon matos. De quoi faire un garrot : ma ceinture. De quoi fermer une éventuelle plaie, un tissu. Une de mes chemises, en fait. Ma chemise, à vrai dire. Fallait pas que ce que je porte aie l'air trop suspicieux. Bon, ok, il y avait des chaînes d'argents, des seringues, des sacs en plastiques pour le sang et tout le toutim dans mon sac mais ce n'était pas.. si grave. J'avais juste dû ruser. En amenant tout le matin. « Tu m'en a fais faire, du boulot. Connard. » Je revirais mode inquisiteur. C'était injustifié, certes. Mais j'étais de bonne humeur. Alors, tout simplement, je regardais son corps. Je voyais à peine les artères, encore moins les veines. « Tu l'auras compris, tu ne peux pas parler. Je t'explique, tu tires trop sur les chaînes, ta peau s'ouvre et l'argent te blesse. Tu sors de la baignoire, tu marches sur le bois, qui pique et qui va infecter les toutes nouvelles blessures que tu vas te faire. Tu essaies de crier, je te fais une piqûre et de l'argent en ébullition te rentre dans les veines. Si jamais, par je ne sais quelle miracle, tu arrives à t'échapper, je te tue. Est-ce bien clair ? » Avec un geste théâtral, je fis un tour su moi-même puis une révérence à son attention. « Et si tu me fais chier, j'oubliais, je te laisse ici. Dans (je regardais ma montre) trois heures, le soleil va percer par les persiennes de la fenêtre que j'aurais préalablement remontées. OK ? On est clair ? D'ailleurs, c'quoi ton nom ? » Je regardais mes ongles, avant de me pencher pour prendre une seringue. « Oh attends, j'm'en fous. » Je fis gicler l'anesthésiant.
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